7 Novembre

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La douceur de l’amitié est comme l’arôme le plus précieux.
(Proverbes 27:9)

Aujourd’hui Ézéchiel 16:42-17:24; Hébreux 8:1-13; Psaumes 106:13-31 et Proverbes 27:7-9 en version Bible en français courant.

Ézéchiel 16:42-17:24

42-43 J’assouvirai ma fureur contre toi puis, lorsque je n’aurai plus de raison d’être jaloux, je retrouverai mon calme et je ne m’irriterai plus. Tu ne t’es pas souvenue de ce que j’ai été pour toi dans ta jeunesse et tu as provoqué ma colère par tes actes. Eh bien, je te ferai supporter les conséquences de ta conduite ! Je l’affirme, moi, le Seigneur Dieu. N’as-tu pas mêlé l’inconduite la plus honteuse à ton idolâtrie ? »

Jérusalem est pire que les autres villes

44-63 « Jérusalem, les faiseurs de proverbes diront à propos de toi : “Telle mère, telle fille”. En effet, tu es bien la fille de ta mère, cette femme qui a détesté son mari et ses enfants. Tu es pareille à tes sœurs, qui ont détesté leurs maris et leurs enfants. Votre mère était hittite et votre père amorite. Ta sœur aînée, c’est Samarie, dans le nord, avec les localités voisines. Ta jeune sœur, c’est Sodome, dans le sud, avec les localités voisines. Tu ne t’es pas contentée d’imiter leur conduite et leurs actions abominables, c’était trop peu ! En tout ton comportement a été bien pire que le leur ! Par ma vie, je l’affirme, moi, le Seigneur Dieu, ta sœur Sodome et les localités voisines n’ont jamais fait autant de mal que toi et les localités voisines. Voici quelles furent leurs fautes : elles ont vécu dans l’orgueil, le rassasiement et une tranquille insouciance ; elles n’ont pas secouru les pauvres et les défavorisés. Elles sont devenues hautaines et ont commis des actes qui me sont insupportables. Alors je les ai fait disparaître de la terre, comme tu le sais. Quant à Samarie, elle n’en a pas fait la moitié autant que toi ! Tu as agi de façon bien plus abominable qu’elle. Sodome et Samarie, tes sœurs, semblent innocentes en comparaison de toi ! Eh bien maintenant, tu dois supporter ton humiliation ! Tu as blanchi tes sœurs : puisque tu as commis des fautes bien plus abominables qu’elles, elles apparaissent plus justes que toi. A ton tour donc de subir la honte et l’humiliation, toi qui leur as donné une apparence d’innocence ! Je restaurerai ces villes : je rétablirai la situation de Sodome et des localités voisines ainsi que celle de Samarie et des localités voisines, et je finirai par rétablir ta situation comme la leur. De cette façon tu seras humiliée d’avoir été à l’origine de leur restauration. Sodome, Samarie et les localités voisines retrouveront leur ancienne situation. Il en sera de même pour toi et les localités voisines. Au temps où tu étais fière de toi, tu parlais avec mépris de Sodome. C’était avant que ta propre indignité ne soit rendue manifeste. A ton tour maintenant de subir les moqueries des villes édomites et des villes voisines, les insultes des villes philistines qui, de tous côtés, manifestent leur mépris. Tu supportes ainsi les conséquences de tes actions honteuses et abominables, je l’affirme, moi, le Seigneur Dieu. « Voici ce que je déclare, moi, le Seigneur Dieu : Tu n’as pas tenu compte de ton serment mais tu as rompu notre alliance, si bien que je te traiterai comme tu le mérites. Seulement, moi, je serai fidèle à l’alliance que j’ai conclue avec toi au temps de ta jeunesse et je la transformerai en une alliance éternelle. Tu réfléchiras à ta conduite et tu en seras honteuse lorsque tu retrouveras tes sœurs aînées et tes sœurs plus jeunes. Je te les soumettrai comme si c’étaient tes filles, bien que cela ne fasse pas partie de mes engagements à ton égard. Je renouvellerai mon alliance avec toi et tu seras convaincue que je suis le Seigneur. Alors tu te souviendras du passé, tu en rougiras de honte et tu n’oseras plus prendre la parole, mais moi, je te pardonnerai tout le mal que tu as fait. Je l’affirme, moi, le Seigneur Dieu. »

Chapitre 17

Les deux aigles et la vigne

1-10 Le Seigneur m’adressa la parole : « Toi, l’homme, propose une énigme aux Israélites, raconte-leur une parabole. Dis-leur que c’est moi, le Seigneur Dieu, qui la leur adresse. La voici : “Il y avait un aigle gigantesque, aux ailes immenses, aux longues plumes, abondantes et de couleurs variées. Il vola jusqu’aux montagnes du Liban. Il y brisa la cime d’un cèdre, il arracha la plus élevée de ses branches. Il l’emporta dans un pays de commerçants et la déposa dans une ville de marchands. Il prit ensuite une autre plante du pays d’Israël et la plaça dans une pépinière. Il la mit en terre au bord d’un abondant cours d’eau, comme si c’était un saule. Cette plante poussa et devint une vigne florissante, d’une espèce rampante. Ses branches se développaient en direction de l’aigle et ses racines s’étendaient sous lui. Elle devint une vigne qui produisit des rameaux et fit pousser des sarments. Mais un second aigle, gigantesque lui aussi, survint ; ses ailes étaient immenses et son plumage abondant. Alors la vigne dirigea ses racines vers lui et tourna ses branches dans sa direction. Elle espérait ainsi recevoir encore plus d’eau que dans le terrain où elle était. Elle avait pourtant été plantée dans un champ fertile, au bord d’un cours d’eau abondant, de façon à produire des rameaux, à porter des fruits et à devenir une vigne magnifique.” « Transmets ce que je déclare, moi, le Seigneur Dieu : “Cette vigne pourra-t-elle se développer ? Le premier aigle ne va-t-il pas arracher ses racines, détruire ses fruits, faire en sorte que ses pousses nouvelles se dessèchent ? Il n’aura pas besoin d’une grande force ni d’une troupe nombreuse pour la déraciner. La vigne a bien été plantée, mais pourra-t-elle prospérer ? Dès que le vent d’est soufflera sur elle, ne va-t-elle pas se dessécher complètement ? Elle séchera sur pied à l’endroit où elle devait pousser !” »

Explication de la parabole

11-21 Le Seigneur m’adressa la parole : « Demande à ces gens récalcitrants s’ils ne comprennent pas ce que signifie cette histoire. Rappelle-leur comment le souverain de Babylone est entré à Jérusalem, a capturé le roi et les chefs et les a emmenés dans son pays. Il a ensuite pris un membre de la famille royale, a conclu un traité avec lui et lui a fait prêter un serment de fidélité. Il a éloigné du pays tous les notables pour que le royaume reste modeste, perde toute ambition et respecte fidèlement le traité. Mais le nouveau roi s’est révolté contre le vainqueur, il a envoyé des messagers en Égypte pour demander des chevaux et un nombre important de soldats. Va-t-il réussir et sauver la situation après avoir agi ainsi ? Il ne peut sûrement pas se tirer d’affaire alors qu’il a rompu le traité conclu ! « Par ma vie, je l’affirme, moi, le Seigneur Dieu, ce roi mourra dans le pays du souverain qui l’a placé sur le trône. En effet, il n’a pas tenu compte du serment prêté, il a rompu le traité conclu. C’est à Babylone qu’il mourra. Même avec une nombreuse et puissante armée, le Pharaon d’Égypte ne pourra pas l’aider à se défendre lorsque les Babyloniens élèveront des remblais et creuseront des tranchées en vue de massacrer une foule de gens. En rompant le traité, ce roi s’est moqué des engagements pris. Puisqu’il a agi ainsi, après avoir donné sa parole, il ne s’en tirera pas ! « Voici ce que je déclare, moi, le Seigneur Dieu : Par ma vie, le roi a rompu le traité qu’il avait juré d’observer devant moi, et je lui en ferai subir les conséquences. Je vais lui tendre un piège et le capturer. Je l’emmènerai à Babylone où je le condamnerai pour l’infidélité qu’il a commise envers moi. Ses meilleurs soldats seront tués au combat et les survivants seront dispersés aux quatre vents. Vous serez convaincus ainsi que c’est moi, le Seigneur, qui vous ai parlé. »

Promesses du Seigneur

22-24 « Voici ce que je déclare, moi, le Seigneur Dieu : Je prendrai moi-même un jeune rameau à la cime du cèdre, je le cueillerai à l’extrémité de ses branches et je le planterai sur une très haute montagne. Sur une montagne élevée d’Israël je le planterai. Il développera des branches, produira des graines et deviendra un cèdre magnifique. Des oiseaux de toute espèce nicheront dans ses branches et trouveront un abri à leur ombre. Alors tous les arbres de la campagne sauront que je suis le Seigneur. J’abats les arbres trop élevés et je fais pousser les plus petits. Je dessèche les arbres verdoyants et je redonne de la sève aux arbres desséchés. C’est moi, le Seigneur, qui parle, et je fais ce que je dis. »

Hébreux 8:1-13

Jésus, notre grand-prêtre

8 Voici le point le plus important de ce que nous avons à dire : c’est bien un tel grand-prêtre que nous avons, lui qui s’est assis dans les cieux à la droite du trône de Dieu, la puissance suprême. Il exerce ses fonctions dans le sanctuaire, c’est-à-dire dans la tente véritable dressée par le Seigneur et non par un homme. Tout grand-prêtre est établi pour offrir des dons et des sacrifices ; il faut donc que le nôtre ait aussi quelque chose à offrir. S’il était sur la terre, il ne serait pas même prêtre, puisqu’il y en a déjà qui offrent les dons conformément à la loi juive. La fonction exercée par ces prêtres n’est qu’une copie, qu’une ombre des réalités célestes. Cela correspond à ce qui s’est passé pour Moïse : au moment où il allait construire la tente sacrée, Dieu lui a fait cette recommandation : « Tu veilleras à ce que ton travail soit conforme au modèle que je t’ai montré sur la montagne. » Mais maintenant, Jésus a été chargé d’un service bien supérieur, car il est l’intermédiaire d’une alliance bien meilleure, fondée sur de meilleures promesses. Si la première alliance avait été sans défaut, il n’aurait pas été nécessaire de la remplacer par une seconde. Mais c’est bien des fautes que Dieu reproche à son peuple, quand il dit :

« Les jours viennent, déclare le Seigneur,

où je conclurai une alliance nouvelle

avec le peuple d’Israël et le peuple de Juda.

9 Elle ne sera pas comme celle que j’ai conclue avec leurs ancêtres

quand je les ai pris par la main pour les faire sortir d’Égypte.

Ils n’ont pas été fidèles à cette alliance-là,

par conséquent je ne me suis plus soucié d’eux, dit le Seigneur.

10 Voici en quoi consistera l’alliance que je conclurai avec le peuple d’Israël

après ces jours-là, déclare le Seigneur :

J’inscrirai mes instructions dans leur intelligence,

je les graverai dans leur cœur :

je serai leur Dieu

et ils seront mon peuple.

11 Aucun d’eux n’aura plus besoin de s’adresser à son concitoyen ou à son frère pour lui enseigner à me connaître,

car tous me connaîtront,

tous, du plus petit jusqu’au plus grand.

12 En effet, je pardonnerai leurs torts,

je ne me souviendrai plus de leurs fautes. »

13 En parlant d’une alliance nouvelle, Dieu a rendu ancienne la première ; or, ce qui devient ancien et qui vieillit est près de disparaître.

Psaumes 106:13-31

13 Ils oublièrent vite ce qu’il avait fait,

ils n’attendirent pas qu’il achève son plan.

14 Ils eurent envie de ce qu’ils n’avaient pas,

au désert, ils mirent Dieu au défi.

15 Et Dieu leur donna la viande qu’ils réclamaient,

il les en rassasia jusqu’à l’écœurement.

16 Au camp, ils furent jaloux de Moïse

et d’Aaron, le serviteur consacré du Seigneur.

17 Alors la terre s’entrouvrit, elle engloutit Datan,

elle recouvrit les complices d’Abiram.

18 Un feu dévora leur bande,

une flamme consuma ces malfaisants.

19 Au mont Horeb, ils se fabriquèrent un veau,

ils offrirent leur culte à un bout de métal.

20 Ils remplacèrent Dieu, qui était leur titre de gloire,

par la statue d’un bœuf, un vulgaire herbivore.

21 Ils oublièrent Dieu, leur sauveur,

qui avait fait ces grandes choses en Égypte,

22 ces merveilles au pays de Cham,

ces miracles à la mer des Roseaux.

23 Dieu parlait alors de les exterminer,

mais celui qu’il avait choisi, Moïse, s’interposa

pour le retenir de tout détruire, dans sa colère.

24 Puis ils ne voulurent plus rien savoir du pays de leurs rêves,

ils ne croyaient plus à la promesse de Dieu.

25 Ils protestèrent sous leurs tentes,

ils n’écoutaient plus ce que disait le Seigneur.

26 Alors, levant la main, il fit le serment

de les laisser mourir dans le désert,

27 de disperser partout leurs descendants

et de les laisser mourir chez les païens.

28 A Péor, ils se livrèrent au culte du dieu Baal,

et mangèrent des viandes offertes en sacrifice à des dieux morts.

29 C’était provoquer le Seigneur.

Un fléau s’abattit alors sur eux.

30 Mais Pinhas était là, il fut le justicier,

et le fléau prit fin.

31 Le Seigneur lui donna raison pour toujours,

pour toutes les générations à venir.

Proverbes 27:7-9

7 Un homme rassasié va jusqu’à refuser du miel ; un affamé trouve doux ce qui est amer.

8 L’homme qui erre loin de son pays est comme un oiseau errant loin de son nid.

9 Les produits de beauté et les parfums mettent le cœur en fête ; la douceur de l’amitié est comme l’arôme le plus précieux.

Ces derniers jours, nous avons étudié l’aversion de Dieu envers certains des comportements et des actions des gens qu’Il aime. Ces passages de la parole, remplis d’images poignantes, représentent un long dialogue entre Dieu et son peuple. Continuez à lire et voyez comment cette histoire se déroule. Prenez le temps de réfléchir aux implications que ces histoires ont sur votre relation avec le Seigneur. Comment celles-ci vous aident-elles à comprendre Dieu ?

Ces remarques sont issues du livre PASSAGES BIBLE, publié par Zondervan avec Daily Audio Bible, et traduites en français par nos soins.

Textes bibliques tirés de la Bible en français courant
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