Vue générale
Parlant de la part de Dieu, Malachie se tenait à l’un des moments les plus importants de l’Histoire. Les prophètes l’avaient précédé en nombre, mais son entourage ne portait pas la marque de leur œuvre. Les sacrificateurs étaient corrompus et le peuple, à quelques exceptions près, ne se comportait pas mieux. Dieu était toujours sur Son trône et régnait en souverain. Il était le Père, le Maître, le grand Roi, le Gouverneur céleste, le Donateur des alliances et des commandements. En tant que Dieu du jugement, Il avait fait venir le malheur sur Édom. Sa malédiction reposait sur les sacrificateurs infidèles et ceux qu’il L’avait volé. Il avait décidé de retrancher ceux qui s’étaient alliés, par mariage, avec le monde païen. Il allait y avoir un jugement rapide. Au Jour du Seigneur, les méchants seraient ainsi consumés.
Mais en tant que Dieu de grâce, Il bénirait les justes qui resteraient, car Son amour pour Jacob recouvrait une manifestation de grâce comme il en était de Son alliance avec Lévi, de Sa patience envers les fils de Jacob, de Son offre à tous ceux qui avaient été des économes fidèles, du livre du souvenir, de l’apparition du soleil de justice et de la promesse de la venue d’Elie. Le Jour du Seigneur allait venir, disait Malachie. Ce serait un jour glorieux pour tous les justes, mais un jour de destruction pour les méchants. Cependant, entre les lignes, on pouvait lire ces paroles de grâce : « revenez, revenez de vos mauvaises voies. Pourquoi devriez-vous mourir, maison d’Israël ?
L’auteur
Que « Malachie » soit un nom de personne ou signifie plutôt « mon messager » ou « missionnaire » est une question fort débattue. Les autres livres prophétiques de l’Ancien Testament sont authentifiés par la présence du nom de leur auteur, et le nom « Malachie » étant formé comme certains autres noms propres hébreux, il s’agit probablement du nom du prophète qui écrivit le livre. De toute manière, l’Histoire n’a préservé pour nous aucune information supplémentaire concernant l’auteur de ce livre. Malachie a probablement été écrit quelques temps après l’an 450 avant J.-C., car il illustre les conditions de vie qui prévalaient à l’époque du second retour de Néhémie à Jérusalem, en 432 avant J.-C.