Aujourd’hui : Néhémie 1:1-3:14; 1 Corinthiens 7:1-24; Psaumes 31:20-25 et Proverbes 21:4 en version Bible en français courant.
Mais Seigneur, quel grand bienfait tu réserves à tes fidèles !
Tout le monde peut voir que tu l’accordes à ceux qui ont recours à toi.
Tu les abrites en ta présence, hors de portée des intrigues humaines.
Tu les caches à l’abri, loin des mauvaises langues. (Psaumes 31:20-21)
Le livre de Néhémie est un des livres connu comme faisant partie des livres historiques de la Bible. Il reprend là où Esdras s’est arrêté. Selon la tradition chrétienne, Esdras en est l’auteur car le livre d’Esdras et celui de Néhémie ne formaient au départ qu’un seul livre.
Néhémie est un Juif exilé en Perse qui entend parler de la reconstruction du Temple. Il est un serviteur proche du roi. Il est très préoccupé par la situation de Jérusalem et il envisage de rebâtir le mur de la ville. Il voit que le Temple est au cœur de la culture juive mais il voit aussi qu’il n’y a rien pour le protéger. De tout son cœur, il veut rebâtir le mur, ce qui présente de nombreuses métaphores avec notre vie.
Néhémie affronte toutes sortes d’opposition, mais il persévère à travers elles, restant concentré, engagé et tenace, sans oublier sa totale dépendance envers le Seigneur. Ce sont les choses nécessaires pour mener une vie de foi réussie.
Le mur est rebâti en un temps record. Néhémie retourne en Perse et va revenir quelques années plus tard à Jérusalem où il trouvera un mur solide mais un peuple très affaibli. Il se met à la tâche en vue de restaurer la gloire d’Israël devant le Seigneur, en amenant la repentance et le réveil chez le peuple par la lecture de la loi.
Néhémie n’est pas seulement un grand morceau de l’histoire. Il représente une riche métaphore de la vie. Nous pouvons certainement nous retrouver dans ces pages.
Néhémie 1-3:14
1-3 Récit de Néhémie, fils de Hakalia.
Néhémie reçoit des nouvelles de Jérusalem
La vingtième année du règne d’Artaxerxès, au cours du mois de Kisleu, alors que moi, Néhémie, je résidais dans la ville forte de Suse, un de mes frères, Hanani, arriva de la province de Juda, accompagné de quelques hommes. Je leur posai des questions au sujet des Juifs revenus d’exil, et au sujet de Jérusalem. Ils me répondirent : « Les anciens exilés sont installés dans la province de Juda, mais se trouvent dans une grande misère et dans une situation humiliante. Quant à Jérusalem, ses murailles ont des brèches et ses portes ont été incendiées. »
La prière de Néhémie en faveur des Juifs
4-11 Lorsque j’entendis ces nouvelles, je m’assis pour pleurer ; durant plusieurs jours je restai dans l’affliction, en jeûnant. Je me mis à prier le Dieu du ciel et lui dis : « Ah, Seigneur, Dieu du ciel, Dieu grand et redoutable ! Tu maintiens ton alliance avec ceux qui obéissent à tes commandements, tu restes fidèle envers ceux qui t’aiment. Tourne ton regard vers moi, sois attentif, écoute maintenant la prière que je t’adresse, moi, ton serviteur. Jour et nuit je te prie pour nous, les Israélites, tes serviteurs ; je te demande de pardonner les fautes que nous avons commises. Oui, moi-même et mes ancêtres nous avons péché ; nous t’avons offensé en désobéissant aux commandements, aux lois et aux règles que tu nous avais communiqués par ton serviteur Moïse. Souviens-toi cependant de la parole que Moïse nous a adressée de ta part : “Si vous ne me restez pas fidèles, je vous disperserai parmi les nations étrangères. Mais si, par la suite, vous revenez à moi et prenez bien soin de mettre en pratique mes commandements, j’irai vous chercher et je vous ramènerai à l’endroit que j’ai choisi pour y manifester ma présence, même si vous êtes alors en exil aux extrémités de la terre.” Seigneur, nous sommes tes serviteurs, nous sommes ton peuple ! C’est nous que tu as délivrés grâce à ta force, à ta puissance irrésistible. Je t’en supplie, Seigneur, sois attentif à la prière que je t’adresse et que t’adressent aussi tes autres fidèles, qui trouvent leur joie à t’honorer. Fais réussir les démarches que je vais entreprendre et permets que le roi y réponde avec bienveillance. » J’étais à cette époque échanson du roi.
Chapitre 2
Néhémie autorisé à retourner à Jérusalem
1-10 La vingtième année du règne du roi Artaxerxès, un jour du mois de Nisan, pendant que le roi était à table, je pris du vin et lui en versai. J’étais triste, ce qui ne m’était jamais arrivé en sa présence. Alors le roi m’interrogea : « Pourquoi cet air triste ? Tu n’es pourtant pas malade ? Quel est le chagrin qui te ronge ? »
Je fus saisi d’une grande frayeur. Je parvins toutefois à dire au roi : « Que Sa Majesté le roi vive à jamais ! Comment pourrais-je ne pas être triste, alors que la ville où mes ancêtres sont enterrés est en ruine et que ses portes ont été incendiées ? » – « Que désires-tu obtenir de moi ? » me demanda le roi.
Aussitôt, j’adressai une prière au Dieu du ciel, puis je répondis au roi : « Si le roi accepte de me témoigner de la bienveillance, qu’il m’autorise à me rendre dans la province de Juda, dans la ville où mes ancêtres sont enterrés, afin que je puisse la reconstruire. » Le roi, à côté duquel la reine était assise, me demanda encore : « Combien de temps durera ton voyage ? Quand seras-tu de retour ? »
Le roi acceptait donc de me laisser partir, et je lui indiquai la date de mon retour. J’ajoutai : « Que le roi veuille bien me faire remettre des lettres destinées aux gouverneurs de la région située à l’ouest de l’Euphrate, afin qu’ils me laissent passer en Juda. Qu’on me remette aussi une lettre destinée à Assaf, le responsable des forêts royales, afin qu’il me fournisse le bois nécessaire pour les portes de la forteresse proche du temple, pour les murailles de la ville et pour la maison que j’habiterai. »
Le roi me procura ces lettres, car mon Dieu m’accordait sa protection. Je me rendis alors chez les gouverneurs de la région à l’ouest de l’Euphrate pour leur remettre les lettres du roi. J’étais escorté par des officiers et des cavaliers que le roi avait mis à mon service. Lorsque Saneballath le Horonite et Tobia, son adjoint ammonite, apprirent que j’arrivais, ils furent très mécontents que quelqu’un vienne s’occuper du bien-être des Israélites.
Néhémie inspecte l’état des murailles
11-15 A mon arrivée à Jérusalem, je restai d’abord trois jours tranquille, sans révéler à personne ce que mon Dieu m’avait inspiré d’accomplir pour la ville. Ensuite, de nuit, je me mis en route, accompagné d’un petit groupe d’hommes. Je n’emmenai pas d’autre animal que l’âne qui me servait de monture. En pleine nuit, je sortis de la ville par la porte de la Vallée et je me dirigeai vers la source du Dragon et la porte du Fumier. J’examinai les murailles de Jérusalem et je constatai qu’elles avaient des brèches et que les portes avaient été dévorées par le feu. Je continuai en direction de la porte de la Source et de l’étang du roi, mais ma monture n’eut bientôt plus la place de passer. Alors, toujours de nuit, je remontai le ravin du Cédron en poursuivant l’examen des murailles, puis je fis demi-tour et je rentrai par la porte de la Vallée.
16-18 Les magistrats de la ville ne savaient pas où j’étais allé, ni ce que j’avais fait, car avant ce moment-là, je n’avais rien révélé aux Juifs, pas même aux prêtres, aux notables, aux magistrats ou à d’autres personnes responsables des travaux. Je leur parlai ainsi : « Vous voyez dans quelle misère nous nous trouvons : Jérusalem est en ruine, ses portes ont été incendiées ! Allons, rebâtissons les murailles de Jérusalem, afin de mettre un terme à cette situation humiliante. » Je leur racontai comment mon Dieu m’avait accordé sa protection, et ce que le roi m’avait dit. Ils s’écrièrent aussitôt : « Au travail ! Nous allons reconstruire la ville ! » Et ils se préparèrent courageusement à réaliser cette belle œuvre.
19-20 Lorsque Saneballath le Horonite, Tobia, son adjoint ammonite, et Guéchem l’Arabe apprirent cette nouvelle, ils commencèrent à se moquer de nous ; ils nous demandaient avec mépris : « Qu’êtes-vous en train de faire ? Essayez-vous de vous révolter contre le roi ? » Je leur fis donner cette réponse : « C’est le Dieu du ciel lui-même qui nous accordera le succès. Nous, ses serviteurs, nous allons nous mettre au travail et reconstruire la ville. Quant à vous, vous n’avez pas le droit de posséder quoi que ce soit à Jérusalem, ni d’y exercer une autorité. Que jamais non plus on ne s’y souvienne de vous ! »
Chapitre 3
Les Juifs rebâtissent les murailles de Jérusalem
1-5 Le grand-prêtre Éliachib se mit au travail avec ses collègues les prêtres. Ils rebâtirent ensemble la porte des Brebis ; après l’avoir consacrée, ils mirent en place les battants de la porte. Ils réparèrent la muraille jusqu’à la tour des Cent, et après l’avoir consacrée, ils continuèrent jusqu’à la tour de Hananéel. A côté d’eux travaillaient les habitants de Jéricho, puis Zakour, fils d’Imri. La porte des Poissons fut rebâtie par les habitants de Senaa ; après en avoir posé la charpente, ils mirent en place les battants de la porte, avec ses barres et ses verrous. A côté d’eux travaillaient Merémoth, fils d’Ouria et petit-fils de Haccos, puis Mechoullam, fils de Bérékia et petit-fils de Mechézabel, puis Sadoc, fils de Baana. Venaient ensuite les habitants de Técoa, dont les notables refusèrent cependant de travailler sous les ordres des responsables de l’ouvrage.
6-14 La porte de Yechana fut reconstruite par Yoyada, fils de Passéa, et par Mechoullam, fils de Bessodia ; après en avoir posé la charpente, ils mirent en place les battants de la porte, avec ses barres et ses verrous. A côté d’eux travaillaient Melatia, de Gabaon, Yadon, de Méronoth, ainsi que d’autres hommes de Gabaon et de Mispa, pour le compte du gouverneur de la province située à l’ouest de l’Euphrate. Plus loin il y avait l’orfèvre Ouziel, fils de Haraya, puis le parfumeur Hanania. Ils achevèrent leur travail à Jérusalem, lorsqu’ils arrivèrent à l’endroit où la muraille s’élargit. A côté d’eux travaillait Refaya, fils de Hour et chef de la moitié du district de Jérusalem. Un peu plus loin Yedaya, fils de Haroumaf, s’occupait d’un secteur situé en face de sa maison ; venait ensuite Hattouch, fils de Hachabnéya. Malkia, fils de Harim, et Hachoub, fils de Pahath-Moab, travaillaient à un autre secteur comprenant la tour des Fourneaux. A côté d’eux, Challoum, fils de Hallohech et chef de l’autre moitié du district de Jérusalem, travaillait avec l’aide de ses filles. La porte de la Vallée fut reconstruite par Hanoun et les habitants de la ville de Zanoa ; après l’avoir rebâtie, ils mirent en place ses battants, ses barres et ses verrous ; ils réparèrent aussi cinq cents mètres de muraille, jusqu’à la porte du Fumier. La porte du Fumier fut reconstruite par Malkia, fils de Rékab et chef du district de Beth-Kérem ; après l’avoir rebâtie, il mit en place ses battants, ses barres et ses verrous.
1 Corinthiens 7:1-24
Questions concernant le mariage
1-5 Passons maintenant aux sujets dont vous m’avez parlé dans votre lettre. Il est bon pour un homme de ne pas se marier. Cependant, en raison de l’immoralité si répandue, il vaut mieux que chaque homme ait sa femme et que chaque femme ait son mari. Le mari doit remplir son devoir d’époux envers sa femme et la femme, de même, doit remplir son devoir d’épouse envers son mari. La femme ne peut pas faire ce qu’elle veut de son propre corps : son corps est à son mari ; de même, le mari ne peut pas faire ce qu’il veut de son propre corps : son corps est à sa femme. Ne vous refusez pas l’un à l’autre, à moins que, d’un commun accord, vous n’agissiez ainsi momentanément pour vous consacrer à la prière ; mais ensuite, reprenez une vie conjugale normale, sinon vous risqueriez de ne plus pouvoir vous maîtriser et de céder aux tentations de Satan.
6-7 Ce que je vous dis là n’est pas un ordre, mais une concession. En réalité, je préférerais que tout le monde soit célibataire comme moi ; mais chacun a le don particulier que Dieu lui a accordé, l’un ce don-ci, l’autre ce don-là.
8-9 Voici ce que je déclare aux célibataires et aux veuves : il serait bon pour vous que vous continuiez à vivre seuls, comme moi. Mais si vous ne pouvez pas vous maîtriser, mariez-vous : il vaut mieux se marier que de brûler de désir.
10-11 A ceux qui sont mariés, je donne cet ordre (qui ne vient pas de moi, mais du Seigneur) : la femme ne doit pas se séparer de son mari, – au cas où elle en serait séparée, qu’elle ne se remarie pas, ou bien qu’elle se réconcilie avec son mari – et un mari ne doit pas renvoyer sa femme.
12-16 Aux autres, voici ce que je dis (moi-même, et non le Seigneur) : si un mari chrétien a une femme non croyante et qu’elle soit d’accord de continuer à vivre avec lui, il ne doit pas la renvoyer ; de même, si une femme chrétienne a un mari non croyant et qu’il soit d’accord de continuer à vivre avec elle, elle ne doit pas le renvoyer. En effet, le mari non croyant est proche de Dieu à cause de son union avec sa femme ; de même, la femme non croyante est proche de Dieu à cause de son union avec son mari chrétien. Autrement, vos enfants seraient considérés comme impurs, alors que, en réalité, ils sont proches de Dieu. Cependant, si celui qui n’est pas croyant veut se séparer de son conjoint chrétien, qu’on le laisse agir ainsi. Dans un tel cas le conjoint chrétien, que ce soit l’époux ou l’épouse, est libre, car Dieu vous a appelés à vivre en paix. Comment pourrais-tu être sûre, toi, femme chrétienne, que tu sauveras ton mari ? Ou comment pourrais-tu être sûr, toi, mari chrétien, que tu sauveras ta femme ?
Vivre comme Dieu vous a appelés à le faire
17-24 Ce cas excepté, il faut que chacun continue à vivre conformément au don que le Seigneur lui a accordé et conformément à ce qu’il était quand Dieu l’a appelé. Telle est la règle que j’établis dans toutes les Églises.Si un homme était circoncis lorsque Dieu l’a appelé, il ne doit pas chercher à dissimuler sa circoncision ; si un autre était incirconcis lorsque Dieu l’a appelé, il ne doit pas se faire circoncire. Être circoncis ou ne pas l’être n’a pas d’importance : ce qui importe, c’est d’obéir aux commandements de Dieu. Il faut que chacun demeure dans la condition où il était lorsque Dieu l’a appelé. Étais-tu esclave quand Dieu t’a appelé ? Ne t’en inquiète pas ; mais si une occasion se présente pour toi de devenir libre, profites-en. Car l’esclave qui a été appelé par le Seigneur est un homme libéré qui dépend du Seigneur ; de même, l’homme libre qui a été appelé par le Christ est son esclave. Dieu vous a acquis, il a payé le prix pour cela ; ne devenez donc pas esclaves des hommes. Oui, frères, il faut que chacun demeure devant Dieu dans la condition où il était lorsqu’il a été appelé.
Psaumes 31:20-25
20 Mais Seigneur, quel grand bienfait tu réserves à tes fidèles !
Tout le monde peut voir que tu l’accordes
à ceux qui ont recours à toi.
21 Tu les abrites en ta présence,
hors de portée des intrigues humaines.
Tu les caches à l’abri,
loin des mauvaises langues.
22 Seigneur, merci de m’avoir montré ta bonté merveilleuse,
à moi qui étais comme une ville assiégée.
23 J’étais troublé, au point de dire :
« Me voilà chassé loin de ton regard. »
Mais tu m’as entendu quand je te suppliais,
quand je t’appelais à mon secours.
24 Aimez le Seigneur, vous tous ses fidèles,
car le Seigneur veille sur ceux qui croient en lui.
Quant aux arrogants, il leur rend largement
la monnaie de leur pièce.
25 Vous tous qui comptez sur le Seigneur,
ressaisissez-vous et reprenez courage.
Proverbes 21:4
4 Le regard hautain et l’esprit orgueilleux, voilà ce qui manifeste le péché des méchants.
Prière: Seigneur Jésus, comme j’étudie la vérité des Écritures chaque jour, je t’invite à rendre vivante ta Parole en moi de manière à ce qu’elle affecte l’ensemble de ce que je suis. Parle à mon cœur, mon Dieu. Je prie pour que ces graines de sagesse dans ta Parole ne restent pas sur la terre arable de ma vie, mais plutôt qu’elles pénètrent profondément en moi et produisent une récolte fructueuse. Amen.
Cette prière est issue de la PASSAGES BIBLE, publiée par Zondervan, avec Daily Audio Bible, et traduite en français par nos soins.
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