19 mai

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Le Seigneur est bienveillant et fidèle, notre Dieu a le cœur plein d’amour.
Le Seigneur garde ceux qui sont simples ; j’étais tombé bien bas et il m’a sauvé.
(Psaumes 15:20)

Aujourd’hui : 1 Samuel 24:1-25:44; Jean 10:22-42; Psaumes 116:1-19 et Proverbes 15:20-21 en version Bible en français courant.

1 Samuel 24:1-25:44

David refuse de tuer Saül

1 – 16   David quitta cette région et alla s’installer près d’En-Guédi, dans un endroit difficilement accessible. Lorsque Saül revint de sa campagne militaire contre les Philistins, il apprit que David était dans la région désertique d’En-Guédi. Il rassembla trois mille hommes choisis dans l’armée d’Israël et partit à la recherche de David et de ses compagnons, qui se trouvaient en face de la Roche-aux-Bouquetins. En passant près des parcs à moutons qui bordaient la route, Saül vit une caverne et y entra pour satisfaire un besoin naturel. Or David était caché au fond de cette caverne avec ses compagnons. Ceux-ci lui chuchotèrent : « Voici le moment annoncé par le Seigneur lorsqu’il t’a dit : “Un jour je te livrerai ton ennemi pour que tu le traites comme il te plaira.”  » Alors David s’avança et coupa discrètement un pan du manteau de Saül. Mais dès qu’il eut fait cela, son cœur se mit à battre très fort. Il dit à ses compagnons : « Que le Seigneur me préserve d’attenter à la vie de mon maître, comme vous le suggérez ! En effet, c’est le Seigneur lui-même qui l’a choisi comme roi. » Par ces paroles, David réussit à empêcher ses compagnons de se jeter sur Saül. Saül quitta la caverne et reprit la route. David sortit peu après lui et cria : « Majesté, Majesté ! » Saül se retourna pour regarder. David s’inclina respectueusement jusqu’à terre, puis lui demanda : « Pourquoi écoutes-tu ceux qui prétendent que je cherche à te nuire ? Tu peux constater qu’aujourd’hui même le Seigneur t’avait livré en mon pouvoir dans cette caverne. On me conseillait de te tuer, mais je t’ai épargné. Je n’ai pas voulu attenter à ta vie, car c’est le Seigneur qui t’a choisi comme roi. Regarde, ô mon roi, regarde ce que je tiens : un pan de ton manteau ! Je n’ai fait que couper le pan de ton manteau et je ne t’ai pas tué. Tu vois donc bien que je n’ai pas l’intention de te nuire ou de me révolter contre toi. Tu vois que je n’ai commis aucune faute envers toi. C’est toi qui me poursuis pour m’ôter la vie. Que le Seigneur soit l’arbitre entre nous deux ; qu’il me venge du mal que tu m’as fait, mais moi-même je ne te ferai rien. Tu connais le proverbe d’autrefois qui dit : “Des méchants ne peut sortir que la méchanceté”, mais moi, je ne te ferai aucun mal. Contre qui le roi d’Israël s’est-il mis en campagne ? Contre moi ! Tu me pourchasses, moi qui ne suis qu’un chien crevé, qu’une misérable puce ! Eh bien, le Seigneur sera l’arbitre entre nous ; qu’il examine et défende ma cause, qu’il me rende justice et me délivre de tes attaques. »

17-23  Lorsque David eut achevé de parler, Saül demanda : « David, mon fils, est-ce bien toi qui me parles ? » Et il pleura abondamment. Puis il reprit : « C’est toi qui as raison et moi qui ai tort. Tu m’as fait du bien alors que je t’ai fait du mal. Tu m’as révélé aujourd’hui ta bonté pour moi. Le Seigneur m’avait en effet livré en ton pouvoir, mais tu ne m’as pas tué. D’habitude, quand un homme surprend son ennemi, le laisse-t-il s’en aller sain et sauf ? Jamais ! Que le Seigneur te récompense donc pour le bien que tu m’as fait aujourd’hui. Par ailleurs, je sais que tu seras roi un jour et que, sous ton autorité, le royaume d’Israël sera stable. Alors jure-moi au nom du Seigneur qu’après ma mort, tu n’effaceras pas tout souvenir de moi et de ma famille en exterminant mes descendants. » David le lui jura. Puis Saül retourna chez lui, tandis que David et ses compagnons regagnaient leur refuge dans la montagne.

Chapitre 25

Nabal refuse d’aider David

1  A cette époque, Samuel mourut. Tous les Israélites se rassemblèrent pour prendre part aux cérémonies de deuil ; on l’enterra chez lui à Rama. Ensuite, David se rendit au désert de Paran.

2-3  Dans la localité de Maon habitait un homme, un important propriétaire, qui possédait trois mille moutons et mille chèvres. Ses domaines se trouvaient à Karmel et il y était alors pour la tonte de ses troupeaux. Il s’appelait Nabal, et sa femme Abigaïl. Celle-ci était intelligente et belle, tandis que son mari était dur et méchant. Il était du clan de Caleb.

4-8  Dans le désert, David apprit que Nabal procédait à la tonte de ses bêtes. Il décida de lui envoyer dix de ses compagnons auxquels il dit : « Allez à Karmel, chez Nabal, et demandez-lui de ma part si tout va bien. Vous lui direz : “Que l’année te soit favorable ! Que tout aille bien pour toi, pour ta famille et pour tout ce qui t’appartient. David a appris que les tondeurs sont chez toi. Or, pendant tout le temps où tes bergers étaient à Karmel avec nous, nous ne leur avons fait aucun mal et ils n’ont rien perdu. Tu peux les interroger, ils te le confirmeront. David te prie donc d’être bienveillant envers nous, en ce jour de fête où nous venons à toi ; donne-nous, pour nous et ton serviteur David, ce dont tu peux disposer.”  »

9-13  Les compagnons de David allèrent porter ce message à Nabal, de la part de David, puis ils attendirent. Mais Nabal leur répondit : « David, le fils de Jessé, qui est-ce ? Aujourd’hui il y a bien trop d’esclaves qui s’évadent de chez leurs maîtres. Et moi, je devrais prendre de mon pain, de mon eau, de la viande que j’ai préparée pour mes tondeurs, et les donner à des gens dont je ne sais même pas d’où ils viennent ! » Les compagnons de David s’en retournèrent et vinrent lui rapporter la réponse de Nabal. David leur ordonna : « Que chacun prenne son épée ! » Chacun passa son épée dans sa ceinture ; David prit aussi la sienne. Quatre cents hommes environ partirent avec lui, tandis que deux cents autres restaient auprès des bagages.

Abigaïl vient en aide à David

14-22  Un des serviteurs de Nabal vint avertir Abigaïl, la femme de son maître, en ces termes : « Depuis le désert, David a envoyé des messagers saluer notre maître, mais celui-ci les a mal reçus. Pourtant, ces gens ont été très bons pour nous, ils ne nous ont fait aucun mal et nous n’avons rien perdu pendant tout le temps que nous les avons côtoyés dans les campagnes. Jour et nuit, ils ont été comme une muraille protectrice autour de nous, aussi longtemps que nous avons gardé les troupeaux dans la région où ils étaient. Maintenant donc, réfléchis bien à ce que tu dois faire, car, sans aucun doute, le malheur va s’abattre sur notre maître et sur sa famille. Il a lui-même si mauvais caractère qu’on ne peut rien lui dire. » Abigaïl se hâta de prendre deux cents pains, deux outres de vin, cinq moutons tout apprêtés, cinq mesures de grains grillés, cent grappes de raisins secs et deux cents gâteaux de figues. Elle chargea le tout sur des ânes, puis ordonna à ses serviteurs : « Passez en avant, je vous suis. » Abigaïl n’avait rien dit à Nabal, son mari. Installée sur son âne, elle descendait, cachée par la colline. Pendant ce temps, David et ses compagnons avançaient dans sa direction. Soudain elle se trouva en face d’eux. David venait justement de se dire : « Voilà ce que j’ai gagné à protéger, dans le désert, tous les biens de cet individu, afin qu’il ne subisse aucune perte : il me rend le mal pour le bien ! Alors, que Dieu m’inflige la plus terrible des punitions si jusqu’à demain matin je laisse un seul homme en vie dans la famille de Nabal. »

23-34  Dès qu’Abigaïl aperçut David, elle descendit en hâte de son âne ; elle s’inclina devant David, se jeta le visage contre terre à ses pieds et lui dit : « A moi la faute, Excellence, à moi seule ! Permets-moi toutefois de te parler, écoute ce que j’ai à te dire. Ne t’occupe pas de Nabal, c’est un vaurien qui mérite bien son nom : il s’appelle Nabal l’Abruti, et il est vraiment une brute. Quant à moi, je n’avais pas vu que tu nous avais envoyé quelques-uns de tes compagnons. Mais maintenant, par le Seigneur vivant et par ta propre vie, le Seigneur lui-même te retient d’en venir au meurtre et de te faire justice toi-même. Que tes ennemis et ceux qui te veulent du mal subissent le même sort que Nabal. Accepte les cadeaux que je t’apporte, qu’ils soient répartis entre les jeunes hommes qui t’accompagnent. Veuille aussi me pardonner ma faute. En effet, je suis sûre que le Seigneur accordera pour toujours le règne à ta famille, car tu participes aux guerres du Seigneur, et on ne pourrait trouver aucun mal en toi tout au long de ton existence. Un homme s’est mis en tête de te poursuivre, il veut ta mort ; mais le Seigneur ton Dieu protégera toujours ta vie en la gardant auprès de lui, tandis qu’il rejettera au loin la vie de tes ennemis, comme avec une fronde. Lorsque le Seigneur accomplira tous les bienfaits qu’il t’a promis et fera de toi le chef d’Israël, il ne faudrait pas que tu aies la conscience tourmentée par le remords d’avoir tué inutilement quelqu’un et de t’être fait justice toi-même. Et quand le Seigneur t’aura accordé le bonheur, souviens-toi de moi ! » David répondit à Abigaïl : « Je remercie le Seigneur, le Dieu d’Israël, qui t’a envoyée en ce moment à ma rencontre. Je te remercie aussi, toi qui, avec bon sens, m’as empêché d’en venir au meurtre et de me faire justice moi-même. Vraiment, par le Seigneur vivant, le Dieu d’Israël qui m’a retenu de te faire du mal, je te jure que, si tu n’étais pas venue aussi rapidement à ma rencontre, demain à l’aube il ne serait plus resté un seul homme vivant dans la famille de Nabal. »

35  David accepta ce qu’Abigaïl lui avait apporté, puis il reprit : « Retourne en paix chez toi. Tu vois, j’ai entendu ta supplication et je l’accueille favorablement. »

Mort de Nabal. David épouse Abigaïl

36-38  Lorsque Abigaïl arriva à la maison, elle y trouva Nabal en train de festoyer : c’était un vrai festin de roi. Nabal était si joyeux et tellement ivre qu’elle ne lui dit pas un mot avant l’aube. Elle attendit que son ivresse soit dissipée, au matin, pour lui raconter ce qui s’était passé. Nabal en reçut un tel choc qu’il resta paralysé. Une dizaine de jours plus tard, le Seigneur le frappa d’une nouvelle attaque et il mourut.

39-42 Quand David apprit la mort de Nabal, il s’écria : « Je remercie le Seigneur qui a pris ma défense au moment où j’étais insulté par l’attitude de Nabal. Je le remercie de m’avoir retenu de faire le mal, et d’avoir fait retomber sur la tête de Nabal sa propre méchanceté. » Puis David envoya des messagers proposer à Abigaïl de devenir sa femme. Les messagers arrivèrent chez elle à Karmel et lui dirent : « David nous envoie te chercher pour que tu deviennes sa femme. » Abigaïl s’inclina devant eux, le visage contre terre, et répondit : « Je deviendrai l’esclave de son Excellence ; je suis prête à laver les pieds de ses serviteurs. » Elle se releva en hâte, monta sur son âne et, accompagnée de cinq servantes, partit à la suite des messagers de David ; et elle devint sa femme.

43-44  Précédemment, David avait déjà épousé Ahinoam, de Jizréel ; Ahinoam et Abigaïl furent donc toutes deux ses épouses. Quant à la première femme de David, Mikal, fille de Saül, son père l’avait donnée en mariage à Palti, fils de Laïch, de Gallim.

Jean 10:22-42;

Jésus est rejeté

22-30  C’était l’hiver et l’on célébrait à Jérusalem la fête de la Dédicace. Jésus allait et venait dans la galerie à colonnes de Salomon, au temple. Les Juifs se rassemblèrent alors autour de lui et lui dirent : « Jusqu’à quand vas-tu nous maintenir dans l’incertitude ? Si tu es le Messie, dis-le-nous franchement. » Jésus leur répondit : « Je vous l’ai déjà dit, mais vous ne me croyez pas. Les œuvres que je fais au nom de mon Père témoignent en ma faveur. Mais vous ne croyez pas, parce que vous ne faites pas partie de mes brebis. Mes brebis écoutent ma voix ; je les connais et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne seront jamais perdues et personne ne les arrachera de ma main. Ce que mon Père m’a donné est plus grand que tout et personne ne peut rien arracher de la main du Père. Le Père et moi, nous sommes un. »

31-42  Les Juifs ramassèrent de nouveau des pierres pour les jeter contre lui. Jésus leur dit alors : « Je vous ai fait voir beaucoup d’œuvres bonnes de la part du Père. Pour laquelle de ces œuvres voulez-vous me tuer à coups de pierres ? » Les Juifs lui répondirent : « Nous ne voulons pas te tuer à coups de pierres pour une œuvre bonne, mais parce que tu fais insulte à Dieu : tu n’es qu’un homme et tu veux te faire Dieu ! » Jésus répondit : « Il est écrit dans votre loi que Dieu a dit : “Vous êtes des dieux.” Nous savons qu’on ne peut pas supprimer ce qu’affirme l’Écriture. Or, Dieu a appelé dieux ceux auxquels s’adressait sa parole. Et moi, le Père m’a choisi et envoyé dans le monde. Comment donc pouvez-vous dire que je fais insulte à Dieu parce que j’ai déclaré que je suis le Fils de Dieu ? Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez pas. Mais si je les fais, quand même vous ne me croiriez pas, croyez au moins à ces œuvres afin que vous sachiez une fois pour toutes que le Père vit en moi et que je vis dans le Père. » Ils cherchèrent une fois de plus à l’arrêter, mais il leur échappa. Jésus s’en alla de nouveau de l’autre côté de la rivière, le Jourdain, à l’endroit où Jean avait baptisé précédemment, et il y resta. Beaucoup de gens vinrent à lui. Ils disaient : « Jean n’a fait aucun signe miraculeux, mais tout ce qu’il a dit de cet homme était vrai. »  Et là, beaucoup crurent en Jésus.

Psaumes 116:1-19;

Prière d’un homme arraché à la mort

1 J’aime le Seigneur, car il m’entend quand je l’appelle.

2 Il a tendu vers moi une oreille attentive.

Toute ma vie je ferai appel à lui.

3 La Mort me tenait déjà enchaîné,

le monde des ombres resserrait sur moi son étreinte ;

j’étais pris de détresse et d’angoisse.

4 Alors j’ai crié le nom du Seigneur :

« Ah, Seigneur, sauve-moi la vie ! »

5 Le Seigneur est bienveillant et fidèle,

notre Dieu a le cœur plein d’amour.

6 Le Seigneur garde ceux qui sont simples ;

j’étais tombé bien bas et il m’a sauvé.

7 Allons, je dois retrouver mon calme,

car le Seigneur m’a fait du bien.

8 Oui, tu m’as arraché à la mort, Seigneur,

tu as séché mes larmes, tu m’as évité de faire le pas fatal.

9 Sur cette terre destinée aux vivants,

je marcherai donc sous le regard du Seigneur.

10 J’ai gardé la foi, même quand je répétais :

« Me voilà en bien triste état ! »

11 J’étais si bouleversé que je disais :

« On ne peut se fier à personne ! »

12 Que puis-je rendre au Seigneur

pour tout le bien qu’il m’a fait ?

13 Je lèverai la coupe des délivrances

et je crierai le nom du Seigneur.

14 Ce que j’ai promis au Seigneur, je le ferai

en présence de tout son peuple.

15 Le Seigneur voit avec douleur la mort de ses fidèles.

16 Ah, Seigneur, je suis ton serviteur,

oui, ton serviteur né de ta servante !

Tu as défait mes liens.

17 Pour te louer, je t’offrirai un sacrifice

et je proclamerai qui tu es.

18 Ce que j’ai promis au Seigneur, je le ferai

en présence de tout son peuple,

19 dans les cours de son temple,

au milieu de toi, Jérusalem.

Alléluia, vive le Seigneur !

Proverbes 15:20-21

20 Un fils sage fait la joie de ses parents. Le sot ne respecte pas les siens.

21 Celui qui a la tête vide se complaît dans sa bêtise, mais l’homme raisonnable va droit son chemin.

Souvent, quand quelqu’un nous fait du tort, notre besoin de nous venger peut être difficile à contrôler. Heureusement, nous pouvons présenter notre colère et nos blessures au Seigneur, qui sait exactement quoi en faire. Dieu exige la justice, il est le vengeur. En fait, pour équilibrer la balance de la justice, il a été prêt à envoyer son Fils unique en sacrifice pour nous. Dieu est au courant des injustices auxquelles nous faisons face. Alors, lorsque nous sommes tentés de faire notre propre loi, nous devrions nous en référer à l’exemple de David. Nous devrions résister à notre envie de vengeance et suivre la gouvernance du Seigneur. 

Ces remarques sont issues de la PASSAGES BIBLE, publiée par Zondervan, avec Daily Audio Bible, et traduites en français par nos soins.

Textes bibliques tirés de la Bible en français courant
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